L’Audit :
ils’agit de mesurer ce qui peut être observé par tous et qui constitue l’ensemble des pressions auxquelles sont soumis les salariés. Ces pressions peuvent être physiques (bruit, chaleur) ou psychologiques (mode de gratification) ou encore relationnelles (type de management). On étudie les représentations des salariés. Les conséquences pour les individus sont évaluées sur le plan de la santé (physique ou mentale) et sur le plan des comportements (repli, démotivation, résistance au changement).
Construire un plan d’action
Les bonnes intentions ne suffisent pas. L’apprentissage de la gestion du stress nécessite une démarche systématique et rigoureuse. Il faut se concentrer sur les causes réelles du stress pour y apporter des solutions efficaces. Il s’agit donc de construire de nouveaux plans d’action et pour cela il faut suivre une méthode rigoureuse.
La dimension cognitive du stress – Rationaliser ses pensées
Pour apprendre à restructurer ses pensées, nous proposons une démarche en 3 phases :
. identification des pensées irrationnelles : cela peut se faire par écrit
. analyse de ces pensées puis mise en place de solutions réalistes : cerner le côté irrationnel des pensées
. passer de la pensée irrationnelle à la réalité : développer une perception la plus factuelle possible de la situation
Le stress lié au temps
Pour nous tous, le manque de temps est la première cause de stress, pourtant ce stresseur conserve une image positive car il est un « signe extérieur d’activité ». Ce paradoxe explique toute la difficulté de lutter contre les stresseurs liés au temps.
En fait, on risque de se laisser déborder. Le manque de temps prend généralement l’une des trois formes suivantes :
. une pression du temps : il est nécessaire de se préserver des moments de réflexion
. trop de chose à faire : cette attitude ne permet pas toujours d’approfondir une tâche précise
. trop d’interruptions : vient nuire à la concentration
Les stress relationnels
Ces stress, liés à des problèmes relationnels, correspondent à des difficultés de communication et à une personnalisation des désaccords.
Le manque de contrôle
On parle de manque de contrôle externe lorsqu’on trouve les contraintes d’une situation anormales ou insupportables. Il s’agit alors de différencier ce sur quoi on peut agir et ce sur quoi on ne peut pas agir.
On parle de manque de contrôle interne lorsqu’on ne se trouve pas à la hauteur devant une situation. Il est essentiel d’accepter de ne pas être parfait, et de ne pas se focaliser sur ses points faibles, mais de s’appuyer sur ses points forts.