Une situation extérieure, les stimulis internes, les réactions, ce qui se passe dans notre tête, les modifications physiologiques.
Il y a le stress physiologique en trois phases :
Alarme et mobilisation des ressources
Résistance de nature nerveuse On cherche des solutions
Epuisement qui est endocrinien
Le stress peut-être structurel (grand évènement par exemple, gain au loto c’est violent et ponctuel).
Le stress peut être cumulateur (toxique par accumulation).
Enfin le stress peut être un processus (nous le fabriquons, nous le générons, ce n’est pas un état).
Le stress est un virus de pensée nous sommes acteurs du stress, et nous pouvons agir pour modifier et faire en sorte qu’il soit pour nous positif.
Chacun à son propre stress, il est unique et chacun réagit à la fois physiologiquement et psychologiquement, et éventuellement somatiquement dans les effets.
A l’extrême cela peut devenir grave, le stress provoque la mise en place de pathologies qui complexifient les réactions d’adaptation : ulcères, colites, certains cancers, asthme, eczéma ou dépressions.
Un mal de l’esprit. La tension qui résulte de l’adaptation de l’organisme aux sollicitations extérieures prend également sa source dans les facteurs psychologiques.
Les réactions psychologiques sont organisées en trois séquences :
1) Perception. La perception individuelle de l’environnement est altérée par une prise d’informations partiales et subjectives. Cela peut être vécu comme surprotecteur, dangereux ou imprévisible. Par exemple : la guerre du golf, la personne va exagérer les conséquences.
2) Ressenti. (Personne ne m’aime) le ressenti émotionnel ou (comportement interne généré par l’interprétation très subjective de la situation) va toucher la structure profonde de la personnalité. Par exemple si une personne a des tendances anxieuses latentes, elle peut modifier son organisation psychique en amplifiant son anxiété et de ce fait, changer l’image qu’elle a d’elle-même.
3) Ca recommence : Le comportement externe qui découle de ce changement d’image peut alors s’orienter vers une inquiétude, une irritabilité, une nervosité, une peur, une inhibition. La personne se coupe en même temps, du monde extérieur.
« Le stress, c’est la vie » comme le dit le Dr BENSABAT dans l’ouvrage portant ce titre puisque nous vivons en permanence dans un environnement changeant et que notre corps est lui aussi en perpétuelle mouvance.
C’est comme la température 37° c’est le stress normal au-dessus il y a alerte et cela demande une adaptation à la situation ou à l’évènement.
Le stress existe depuis que le monde existe et sans lui, nous ne pourrions pas vivre. Les divers stimulis sont indispensables à la vie elle-même. Le stress est donc nécessaire, sans mouvements l’immobilité complète règnerait.
C’est pourquoi, constater :
. Qu’il y a du stress stimulant (le bon stress = l’eustress)
. Et du mauvais stress (le stress qui nous met à terre)
. Que l’idéal serait une question de dosage
Pourrait ne servir à rien si nous constatons que nous ne pouvons pas agir sur les facteurs stressants : environnement, bruit, transport, concurrence etc… Ce sont là des facteurs extérieurs, des stimulus déclencheurs.
Ce serait oublier que l’être humain n’est pas un simple objet de réaction, il est heureusement bien plus que ça : il peut modifier ses réactions, tout va dépendre de l’interprétation personnelles que donne le stressé au facteur stressant.
Trois types majeurs de demandes provoquant trois types de réponses :
. Une demande à réponse immédiate
. A réponse pouvant être différée
. A réponse diffuse dans le temps
La demande à réponse immédiate mobilise toute l’énergie et même plus pour sortir le plus rapidement possible d’un environnement hostile, par exemple en traversant une rue je suis surpris par une voiture qu’il me faut éviter très vite.
La demande à réponse pouvant être différée, par exemple, je suis étudiant et je prépare un examen d’entrée dans une école, je dois comprendre qu’il est inutile que je passe l’examen de nombreuses fois dans ma tête. Il vaut mieux que je conserve toute mon énergie le jour J.
La demande à réponse diffuse dans le temps, si je suis pessimiste pour l’avenir de la société, de l’humanité, de la vie en général, cette inquiétude suppose un grand nombre de réponses quotidiennes, parfois utopiques, souvent inadaptées, dans tous les cas décevantes. Cette question entraîne un sentiment de frustration, un constat d’échec et un mal être profond.
Il existe deux façons d’apprécier la demande : soit, on peut agir sur l’évènement, soit c’est impossible. Dans les deux scénarios, le déclencheur du processus est le même mais la réponse est différente. Lors de réponses différées, il existe toujours une possibilité d’action pour réguler le stress car de toute façon, l’importance de cet évènement futur est liée à l’imaginaire du sujet. Il lui est donc toujours possible d’apporter une réponse adaptée.
Concernant les réponses diffuses, les moyens d’actions demandent une investigation beaucoup plus approfondie pour connaître les causes essentielles de ce stress. Il s’agira là, de travailler sur les structures profondes de la personnalité.
Pour qu’un facteur stressant agisse, il lui faut trouver un terrain, c’est-à-dire à la fois un tempérament et un comportement qui l’interprète comme dangereux. C’est la façon de voir le facteur stressant qui le rend dangereux. Pour ressentir un stress, il faut qu’une boucle de stress soit réalisée. Une boucle de stress c’est l’ensemble de l’élément déclencheur, le facteur stressant, et du mode réactionnel, lié au comportement et au tempérament de chacun.
On appelle ce système « boucle » car le stress peut très rapidement devenir indépendant du facteur initial mais s’auto entretenir par un comportement et un tempérament spécifiques.
Le comportement : la façon dont une personne réagit en fonction de ses habitudes superficielles
Le tempérament : partie de la personnalité plus profonde liée à l’hérédité et conditionnée dès la naissance par l’éducation et l’environnement
Tout ce processus allant du facteur déclenchant (stimulation) à une réaction qui s’appelle « la boucle du stress ».
Une réaction physiologique et psychologique ne se déclenche que si le comportement et le tempérament de la personne l’y prédisposent.
Certains agents stressants feront réagir tout le monde sans distinction, d’autres, seulement certains d’entre eux en fonction de leur comportement et de leur tempérament.
Dans la vie professionnelle, la plupart du temps, les situations du stress n’aboutissent pas à une perception d’échec ou de réussite sur le moment. La réalité est beaucoup moins dichotomique. La secrétaire qui est arrivée à bout d’un surcroît de travail, le syndicaliste qui a soulevé un problème au comité d’établissement ou le banlieusard parisien qui a l’impression de s’épuiser dans les transports en commun. Ont-ils une impression d’échec ou de réussite ?
Ni l’un, ni l’autre, probablement. Si on reprend la théorie de LABORIT, on ne pourra donc savoir si c’est le SIA ou le SAA qui a été activé. En fait, LABORIT présente un modèle intermédiaire entre celui de SEYLE et ceux que nous utilisons aujourd’hui. Il prend en compte la dimension psychologique, mais en la limitant à l’un de ses nombreux aspects : perception de réussite ou d’échec.
J.W. MASON en particulier, a montré qu’en l’absence de menace psychologique la fatigue, la faim, ou des variations de température par exemple, engendrent des réponses physiologiques différentes selon les cas. Pour MASON, à chaque émotion correspond une sécrétion hormonale spécifique. Il soutient que lorsque la menace psychologique produite par le stresseur est absente, il n’y a pas de sécrétion corticoïdes comme dans le SGA. Cette position est reprise par Jean RIVOLIER, qui écrit : « l’agent de stress n’est rien, c’est la façon dont l’information est traitée qui compte ».
Paradoxalement, c’est en partant de ce point de vue que l’on peut vraiment aborder l’étude du stress qui désigne tout simplement l’interaction entre l’individu et son environnement.