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Les causes de stress liées à l’organisation du travail
• Rythme au travail
Quand le contrôle du rythme de travail est exigeant, il peut engendrer un stress : par exemple, lorsqu’il faut respecter un délai ou assurer un rendement.
Le travail de nuit est une situation professionnelle où les personnes travaillent la nuit et dorment le jour. Il perturbe les rythmes circadiens et la vie sociale. La perturbation des rythmes circadiens est responsable d’un sommeil profond de moins bonne qualité et de quantité moindre. Le sommeil profond est une phase du sommeil durant laquelle la personne récupère le plus sur le plan physique alors que l’activité cérébrale diminue.
La flexibilité du temps de travail permet l’allongement des horaires de travail par période, selon les nécessités de l’entreprise. La vie familiale et privée en est désorganisée chez des salariés habitués à des horaires réguliers.
Les longues journées de travail sont fréquentes et résultent souvent d’une surcharge de travail. Elles traduisent parfois le présentéisme du soir essentiel à l’obtention d’une promotion dans l’entreprise, ou encore la nécessité de travailler chez soi.
• Les manifestations physiques
Elles interviennent à l’interface entre le salarié et le cadre de travail. Elles peuvent être responsables de répercussions sur la santé et le comportement de la personne en fragilisant ses ressources d’adaptation. Ainsi une lumière éblouissante ou insuffisante, un bruit intense ou répétitif, des conditions extrêmes de température ou d’humidité, une odeur incommodante peuvent avoir un caractère néfaste.
Cela peut être dans d’autres circonstances un sentiment de peur ressenti par la personne lorsqu’elle travaille dans des environnements à risque. L’exposition aux risques et au danger est considérée comme l’un des facteurs les plus nuisibles.
• La charge de travail
Lorsque que le travailleur se retrouve en situation de surcharge de travail, que ce soit une surcharge quantitative, qualitative ou mixte, on observe des plaintes liées au stress, se manifestant souvent par des troubles psychologiques, tels que l’anxiété, la dépression ou une diminution de l’estime de soi. On retrouve ces symptômes dans le burn-out (ou syndrome d’épuisement professionnel).
Un travail trop simple et répétitif, appelé communément « la routine », peut provoquer ces mêmes effets.
• L’interface vie privée – vie professionnelle
Les moyens de communication, comme le téléphone portable et les boîtes de messagerie via Internet, restreignent les limites séparant le travail et la vie privée.
Au niveau familial, il existe un conflit des rôles : les femmes sont de plus en plus présentes sur le marché de l’emploi et occupent parfois des postes à haute responsabilité, nécessitant le partage des tâches ménagères avec le conjoint.
Les soucis de la vie privée sont ressentis dans le milieu professionnel et inversement.
• Les changements incessants
Le changement se définit comme un stress, c’est-à-dire comme la réponse d’adaptation de l’individu face au changement. Dans les grandes entreprises, les restructurations organisationnelles et les fusions sont fréquentes. De plus, la mobilité professionnelle s’accélère chaque année : les changements de postes sont coutumiers au sein des firmes, notamment pour les cadres. Le changement du mobilier ou des outils informatiques, oblige l’employé à se former constamment.
• Les relations interpersonnelles au travail
Les conflits avec les autres personnes peuvent miner le quotidien au travail. Que ce soit avec un collègue, un collaborateur ou un supérieur, qu’il s’agisse d’enjeux importants ou non, ce conflit est physiquement et psychologiquement épuisant.
Il existe aussi des conflits de rôles, l’employé se trouve pris entre deux feux, par exemple lorsqu’il est soumis à des ordres contradictoires par deux supérieurs hiérarchiques.
Le manque de solidarité et de confiance entre collègues a considérablement augmenté après les années 1970, lorsque la menace sur l’emploi ou l’acquisition d’une promotion entraîne une certaine compétitivité.
• Les perspectives de carrière :
Les grandes structures hiérarchisées ne favorisent pas la participation aux décisions, qui est en soi un facteur de satisfaction au travail.
Lorsqu’une personne n’évolue pas ou très peu dans sa carrière, elle peut avoir le sentiment d’insatisfaction et donc de stress.
L’insécurité de l’emploi est une source fréquente de stress.
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