Il existe plusieurs échelles d’évaluation :
L’échelle d’évaluation de Max HAMILTON prend en compte 13 items significatifs permettant de diagnostiquer le stress :
– l’humeur anxieuse
– les tensions
– les peurs et phobies
– l’insomnie
– les fonctions intellectuelles cognitives
– l’humeur dépressive
– les symptômes musculaires
– les symptômes sensoriels
– les symptômes cardio-vasculaires
– les symptômes respiratoires
– les symptômes gastro-intestinaux
– les symptômes génitaux-urinaires
– les symptômes du système nerveux autonome
L’échelle de stress de Patrick LEGERON
L’échelle de HOLMES & RAHE
Les outils : Que faire ?
Gérer son stress peut se faire tout seul, en s’efforçant de comprendre les causes et les conséquences du stress. Si cela ne marche pas, il faut trouver une aide extérieure. D’abord un ami ou son conjoint, puis en dernier recours, un professionnel. Les médicaments ne sont indiqués que lorsqu’on est face à certains troubles anxieux ou dépressifs. En ce qui concerne la relaxation, les méthodes utilisées sont, le « training Autogène de SCHULTZ, « la relaxation progressive » de JACOBSON, « la relaxation sophrologique » de CAYCEDO.
L’approche globale
. affirmation de soi adaptée
. une personnalité optimisée
. une communication plus efficace
. une vie relationnelle plus épanouie
. une gestion des émotions
. une gestion du stress
Le stress professionnel : Quand se préoccuper sérieusement de son stress ?
Les modifications du comportement ou des symptômes physiologiques sont les premiers révélateurs d’un stress. Les indicateurs les plus stables sont les comportements des salariés. Il s’agit par exemple de l’insomnie, d’une irritabilité excessive, de douleurs, ou d’une impression que tout l’environnement est menaçant. Ces signaux se manifestent par une altération des capacités relationnelles, du rythme veille-sommeil et des capacités intellectuelles.
On observe des comportements dominés par :
De la précipitation : le salarié gère mal son temps, travaille dans l’urgence. Il éprouve le sentiment d’être débordé par la multitude des tâches. Il recherche la rapidité d’exécution mais ne trouve que la précipitation. Cette dernière réduit l’efficacité. Pour casser cette spirale infernale, il est nécessaire d’apprendre à hiérarchiser les tâches et à différencier ce qui est important de ce qui est urgent.
De l’agressivité : A force de courir, on fait preuve d’impatience vis-à-vis des autres. On devient irritable. Cette agressivité n’est pas toujours bien gérée : retenue, elle s’exprime indirectement par une attitude non-verbale et régressive. Extériorisée, elle se transforme en colères retentissantes.
De l’isolement qui peut prendre des formes différentes :
– absentéisme
– congés-maladie
– retards
– démissions
– découragement
– démotivation
– erreurs d’inattention
– baisse de la productivité
– voire alcoolisme
C’est à ce stade que l’audit de stress trouve tout son intérêt car il permet de mettre en évidence les facteurs de stress, leurs conséquences comportementales et leurs répercussions pour la santé des salariés.